R.M.S Titanic
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 When Sweden meets America.

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Sophia L. Carlsson
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MessageSujet: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptySam 11 Sep - 18:49

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When Sweden meets America



    Sophia avait embarqué le matin même. Cette aventure signifiait pour la jeune femme le début d'une nouvelle vie, d'une nouvelle destinée où, pour une fois, elle avait eu son mot à dire. Sa nature enthousiaste et son courage lui avaient valu de prendre cette opportunité qui se présentait sous ses yeux, et à l'heure qu'il était, elle ne le regrettait toujours pas. A vrai dire, elle n'était pas du genre à se lancer dans une aventure sans y penser longuement au préalable ; elle était sensée et réfléchie, quoi qu'on en dise. Souvent, les gens qui la rencontraient une première fois la trouvaient trop entêtée, impulsive dans ses décisions. Mais croyez-moi, son éducation avait fait d'elle une jeune femme tout à fait responsable. Il est cependant notable qu'elle n'avait pas le genre de vie commun des femmes de son époque qui, une fois en âge de se marier, devait se trouver un homme pour partager sa vie. Sophia n'était clairement pas une femme à homme, dans le sens où elle ne courrait pas après la gente masculine. De nature très ouverte, elle avait bien eu des jeunes hommes à ses côtés pendant son adolescence et ensuite, mais elle n'a seulement pas trouvé chaussure à son pied. La plupart du temps, elle se lassait et voulait rencontrer d'autres personnes. Instable me direz-vous ? Sophia profite juste des instants qui se présentent devant elle sans trop se poser de questions.

    Sur le navire, Sophia avait tout d'abord rencontré une jeune femme prénommée Alicia, qui devait être dans la même classe qu'elle. La conversation s'était faite naturellement, pour le plus grand plaisir de la jeune suédoise, qui ne demandait qu'à voir du monde et échanger avec les gens. C'était d'autant plus intéressants qu'ils étaient tous de nationalité différente de la sienne, le plus souvent. Elle avait rencontré des Irlandais, des Anglais, des Ecossais, des Français... et quelques rares Américains. Mais elle n'avait pas eu la chance de se présenter à l'un d'entre eux encore malheureusement. Elle se demandait s'ils étaient foncièrement différent des européens ou non. Les cultures ne devaient pas être identiques en tout cas, c'était certain. Sophia, qui se promenait à l'intérieur du Titanic afin de mieux connaître les lieux, se rappelait de la maniẻre qu'avait son père de parler des Etats-Unis. Il utilisait l'expression "aah, l'Amérique..." régulièrement, son émotion trahie par le bleu étincelant de ses yeux, car cela le faisait rêver, comme beaucoup d'européens. Fermant un instant les yeux pour respirer plus profondément, Sophia réalisa alors la chance qu'elle avait.

    En visitant les ponts b et c, Sophia pénétra dans un couloir aux tons bordeaux et pourpres, avant de tomber face à une porte majestueuse, toute faite de bois ancien. Deux petites colonnes encadraient de façon remarquable la porte. Sophia leva les yeux et put lire "bibliothèque" au-dessus. Un miroir à côté de la porte reflétait l'apparence de Sophia. Elle portait une jolie robe blanche d'après-midi, ornée de petits morceaux de dentelle verts pâles. Sophia prit une légère inspiration et ouvrit la porte. L'ambiance calme, reposée, sublime de cette immense pièce s'offrirent à la jeune femme. Son regard virevolta dans la bibliothèque. Des personnes de tout genre étaient là, déjà. Curieux sûrement, gourmands de cette culture qu'ils allaient découvrir, de ce nouveau style de vie. Sophia se promenait dans les rayons de la bibliothèque. Certains noms ne lui étaient pas inconnus, mais elle se rendit compte que sa culture littéraire devait être bien faible hélas, en voyant ces milliers de livres.. La jeune femme fut étonnée de voir une oeuvre populaire de Suède de Selma Lagerlöf, Les Aventures Merveilleuses de Nils, vous savez, l'histoire du jeune Nils qui, à cause d'une vengeance, est rapetissé et part ensuite à l'aventure sur une oie sauvage, d'où il découvre toutes les provinces de Suède...
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Charlie L. Bradley
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MessageSujet: Re: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptySam 11 Sep - 20:24

    Enfin un peu de stabilité. Comme à peu prêt tous le monde sur ce paquebot, Charlie avait lui aussi embarqué ce matin même. D'une façon pas comme les autres il faut l'avouer. C'est qu'il a eut beaucoup de chance. A tel point que c'est seulement au bout d'une heure sur ce gigantesque bateau, qu'il se rendit compte qu'il ne rêvait pas. Qu'il était bien sur le... Titanic. Le seul et l'unique. Dire qu'il ne devrait pas être là en temps normal, ayant voler la place à celui qui a payé ce billet. Aussi impatient qu'un jeune chien fou, Charlie monta jusqu'au niveau du pont B et s'accouda à la rambarde de fer qui lui faisait face. Il arriva à se fondre dans la masse pour pouvoir admirer le départ du paquebot qui avait déjà démarré les machines. Les yeux de Charlie brillaient autant que chez un petit garçon venant de voir le père Noël en personne. Il avait encore beaucoup de mal à y croire. Un grand dommage pour celui à qui il a piqué la place mais, il n'allait certainement pas le regretter. Une chose était sûr, c'est que ce moment resterait à jamais graver dans sa mémoire. Cette abondante foule sur le quai, tous en train de saluer le Titanic et ses passagers. Au revoir l'Angleterre et re-bonjour à la terre natale, l'Amérique.

    En cette même matinée, le jeune américain ne perdit donc pas instant pour chercher l'endroit où il allait passer ses nuits. Tout en examinant attentivement son billet, il monta dans un ascenseur afin de descendre deux ou trois niveaux en dessous. Au fur et à mesure où l'on descendait, on pouvait remarquer l'absence progressive de décoration et de couleur. A tout hasard, il sorti de l'ascenseur et emprunta le premier couloir qui lui vint. Les couloirs ne sont pas très large, au contraire. Pas mal de monde s'y bouscule d'ailleurs. Il mit peu de temps à trouver sa chambre, sans compter l'erreur qu'il fit juste avant cela. Etant auparavant entré dans la chambre de son... ou plutôt sa voisine. Etrange découverte. C'est que ce n'est pas très souvent qu'on tombe sur des demoiselles en train de se vêtir en homme. Bref, une fois sa chambre découverte il ne restait plus qu'à savoir si il allait y rester seul longtemps ou non. Etant donné qu'il semble y avoir plusieurs couchettes. C'est sûr, ce n'est pas le grand luxe, mais cela lui convenait bien après tous. L'ambiance semble plutôt bonne à cet étage.

    Charlie était encore comme sur un petit nuage. C'est donc plein d'entrain qu'il parti déjà à la conquête du navire, ou d'une partie du moins. Il prit alors le temps d'admirer chaque petits coins de promenade. Le navire est tellement grand qu'on n'y verra sûrement pas le temps passer. C'est alors que son regard croise celui d'une porte sur laquelle il est indiqué "Bibliothèque". Une bibliothèque sur un navire ? Ça existe ? Charlie n'hésite pas un instant et entre à l'intérieur. On ne dirait peut-être pas comme ça mais on peut dire que la littérature comme la philosophie est un domaine qu'il apprécie particulièrement. Faisant face à un miroir, le jeune homme en profite pour remettre un peu à jour sa coupe de cheveux. Les yeux à l'affut de chaque parcelle de ce navire, il en admirait encore la beauté des lieux. Il ne semblait pas y avoir grand monde. Son regard divagua alors sur quelques visages, totalement inconnus bien sûr. Il semblerait y avoir pas mal de personnes de nationalités différentes. Intéressant. Laissant ses yeux se perdre dans ces montagnes d'étagères débordantes de bouquins, il manqua d'en bousculer quelqu'un...

    « *Oups* Pardon... »

    Son regard se posa alors sur la personne en question, ou plutôt, sur la jeune femme qu'il frôla de justesse. *Waouh* s'écria-t-il intérieurement. Très très charmante demoiselle en effet. Un petit sourire se figea alors sur ses lèvres, tandis qu'il tenta avec quelque peu de difficulté à détourner son regard d'elle. Ses yeux se posèrent alors sur un livre de Jules Verne nommé " Vingt mille lieues sous les mers ". Hum... ce n'est pas le genre de livre qu'il faudrait lire en pleine mer. Le plus discrètement possible, je tente de regarder la belle blonde non loin de moi. Et tente de poser un regard sur le livre qu'elle tient en main. Un livre qu'il connaissait vaguement, mais qui venait de Suède. Autant tenter une petite approche...

    « Suédoise ? »
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Sophia L. Carlsson
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MessageSujet: Re: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptySam 11 Sep - 23:12

    La tranquillité que l’on peut trouver dans les grandes bibliothèque de ce genre avait toujours épaté Sophia. Le silence total ou presque, des pages qui se tournent, des livres qui se ferment, des toussotements, puis quelques petits chuchotements. Les bibliothécaires rouspètent toujours après ceux qui perturbent ce silence, mais c’est bien cette part d’humanité qui rend une bibliothèque vivante, à nos yeux. Sophia elle, s’efforçait toujours d’être le plus silencieuse possible afin d’apprécier le plus possible ce charme culturel. Elle feuilletait les premières pages de son livre, se replongeant ainsi dans son enfance. Son père, lorsqu’il revenait de ses longues expéditions en mer, lui contait toujours cette même histoire dont elle semblait boire les paroles. Ce livre était toujours sur la petite table de chevet de Sophia, près de son lit, et il devait encore y être, probablement. En pensant à tous ces souvenirs, Sophia ne put retenir un léger sourire nostalgique, tandis que ses yeux parcouraient les lignes du livre de Selma. Elle s’imagina sur le dos d’une oie, à parcourir l’océan Atlantique, les boucles dorées au vent, ce vent qui caresserait aussi doucement que vivement son visage d’ange et tout son corps transporté par les émotions… Elle en verrait des choses sublimes, tout le long de ce périple, des iles perdues, des familles de dauphins jouant entre eux, des baleines égarées… Oh, elle s’évadait. Loin, très loin du Titanic. Ou peut-être pas si loin en fait.. Quelques mètres seulement au-dessus du navire..

    Sophia allait croiser d’autres oies sauvages en vol lorsqu’un choc la fit revenir sur Terre. Elle manqua finir au sol, étourdie comme elle l’était, surprise par l’homme qui l’avait dérangé dans son périple aérien. Car oui, c’était un homme, cela se sentait au léger parfum tout du moins. Une eau de toilette peut-être, peu importe, l’odorat fin de la jeune suédoise avait toujours été vif. Et elle avait raison ; lorsqu’il parla pour s’excuser, Sophia reconnut nettement une voix d’homme, chaude, douce, probablement étrangère. D’ordinaire, il est honnête d’avouer qu’elle ne se serait pas occupé du personnage, elle n’aurait pas même jeté un coup d’oeil. A quoi bon? Pour lui lancer un regard méprisant? Excepté que cette voix avait éveillé quelque chose en Sophia. Ce fut sans réfléchir qu’elle leva les yeux, furtivement, vers l’étranger. Il la regardait.. Lorsque leur regard se croisèrent, un petit sourire en coin fit son apparition sur les lèvres du jeune inconnu. Il devait avoir à peu près son âge et ce petit sourire osé força Sophia à rabaisser son regard vers son livre. Elle voulut se replonger dans sa lecture mais… elle n’y arrivait pas. Les mots se bousculaient et n’avaient plus aucun sens. L’image du jeune homme revint dans son esprit, son expression ne manquant pas de culot, ses yeux bruns, chauds… Dieu qu’il avait été attirant à cet instant même. Sophia se retint de rougir. Ca n’était pas son habitude de réagir comme ça face à un inconnu, elle devait se reprendre.

    Lorsqu’elle osa le regarder à nouveau, elle le vit cette fois attiré par un livre en face de lui. Elle ne distingua pas de quelle oeuvre il s’agissait. Bon. Il était temps de passer à autre chose, de se remettre à ses occupations, à ses pensées, comme semblait le faire ce type. Sophia inspira profondément et reprit une nouvelle fois sa lecture, essayant de ne plus prêter attention à l’inconnu.

    « Suédoise ? »

    Téméraire celui-là, se dit Sophia, fermant rapidement ses yeux comme si cela allait empêcher à l’inconnu de voir ce timide sourire qui s’affichait sur sa fine bouche. Puis elle le regarda, l’air de rien, ayant repris un peu d’audace après ce moment de faiblesse.

    « Et vous, passionné de littérature, ou juste à la recherche d’une faible excuse pour accoster une dame ? »

    Son sourire était toujours figé, et ses yeux, juste pétillants d’enthousiasme.
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Charlie L. Bradley
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MessageSujet: Re: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptyDim 12 Sep - 14:21

    Il est vrai que l'ambiance d'une bibliothèque est vraiment particulière, voir unique. Ce n'est pas dans beaucoup d'endroit où on aura droit à un tel silence. Certaines personnes sont incapables de le tolérer ou de le respecter. Alors que cela peut faire beaucoup de bien, ça peut arriver à tout le monde d'avoir envie d'un peu de calme. La bibliothèque est incroyablement grande pour se trouver sur un navire, il y avait l'embarra du choix côté bouquin. On ne pouvait pas dire qu'il n'y en avait pas pour tout le monde. Le regard toujours aussi curieux et figé à son bouquin, Charlie manqua alors de percuter une jeune femme, ne manquant tout de même pas de l'a frôlé. Il s'excusa, ayant tout de même eu une bonne éducation dans son enfance. Mais lorsque son regard s'attarda sur elle, se fut comme un petit... flash. C'est bien la première fois qu'il croisait une si charmante créature dans un tel lieu. Elle a comme un petit visage d'ange, composés de quelques traits slaves, des cheveux dorés comme la paille et un regard saphir à vous hypnotiser. C'est un peu l'effet qu'elle lui faisait en cet instant d'ailleurs, n'arrivant presque plus à décrocher son regard d'elle. De toute manière, ce n'est pas un crime d'admirer ce qui est beau si ? Quoi qu'il en soit, il n'allait pas s'en priver. Mais il avait aussi bien envie de lui faire la conversation. Il se tenta alors, à l'aide du bouquin qu'elle tenait entre les mains, de lui demander si elle était Suédoise.

    « Et vous, passionné de littérature, ou juste à la recherche d’une faible excuse pour accoster une dame ? »

    Le regard toujours braqué sur elle, Charlie ne put s'empêcher de sourire davantage. C'est qu'elle semble avoir du caractère la demoiselle, que de bon. Cela pouvait rendre une femme encore plus irrésistible. Le jeune ne perdit pas la face, bien au contraire. Elle vient donc de répondre à sa question par une autre question. Dommage, il aurait bien voulu savoir tout de même.

    « Hum... je dirai un peu des deux... »

    Le sourire du jeune pétillait de malice voir même d'insolence. Peut-être qu'il jouait avec le feu, ou peut-être pas, il ne l'a connait pas suffisamment encore pour savoir mais, dans tous les cas le risque vaut le coup d'être pris. Vu l'allure de la belle blonde elle ne devait pas être en troisième classe mais, cela lui importait peu, voir pas du tout. Il observa un court instant la jeune femme avant de détourner son regard d'elle afin de prendre à son tour un livre en main : " Au Bonheur des Dames " d'Émile Zola. Un de ses auteurs préférés avec Maupassant.

    « Savez-vous combien d'œuvres existent concernant les femmes ? »

    Son regard se posa à nouveau, doucement, sur la belle blonde qui apparemment ne savait quelle réponse donner. C'est toujours avec un fin sourire, presque charmeur qu'il reprit :

    « Des centaines... voir même des milliers peut-être. C'est que les femmes inspirent beaucoup... »

    S'amusait-il à faire de petits sous-entendus ? Oui, peut-être... Il examina un instant le livre de Zola, avant de lui faire reprendre sa place sur l'étagère.
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Sophia L. Carlsson
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MessageSujet: Re: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptyLun 13 Sep - 14:48

    Revenons un peu sur le passé amoureux de la jeune Sophia. Une chose certaine, c’était qu’il n’avait pas été rempli de conquêtes amoureuses. Sophia aimait généralement bien prendre son temps en découvrant les personnes avant de savoir si elles étaient vraiment son type. Par la suite, s’il s’avérait qu’elle ressentait quelques sentiments à l’égard d’un homme, elle affectionnait aussi pouvoir le découvrir de fond en comble. C’était une part du jeu amoureux en quelque sorte. Elle ne s’empêchait pas le flirt entre temps, car Sophia était tout de même assez libertine concernant les principes de bonne vie. Il lui était arrivé une fois de s’enticher d’un jeune anglais qu’elle avait rencontré dans l’école où elle avait appris l’anglais. Cet accent si « British » qu’il possédait la rendait sous le charme à chaque fois qu’ils discutaient. Il était drôle, passionné des langues et des cultures comme elle, il était évident que les limites de l’amitié avaient été franchies avec ce beau Patrick. Ce fut d’ailleurs le premier homme auquel Sophia partagea une intimité. Une intimité courtoise, sous le signe de la découverte des plaisirs de l’amour. Ce lien plus qu’amical valu a Patrick de se faire surnommer Patty, affectueusement. Sophia était amoureuse, très probablement. Il était le seul homme pour qui elle avait ressenti ça. Un an plus tard, il avait dû partir loin de chez lui, laissant ainsi Sophia seule en Suède. Elle s’était bien rapprochée d’autres personnes, mais elle n’avait jamais retrouvé une affection aussi puissante qu’avec Patrick. Cela faisait maintenant quelques mois déjà qu’elle n’avait pas ressenti des sentiments envers quelqu’un, et pour tout avouer, Sophia pensait souvent à l’amour.

    Enfin. Elle se trouvait ce jour-là dans cette bibliothèque, à feuilleter les pages du fameux livre suédois pour enfin de Selma, lorsqu’un étranger l’avait bousculée dans sa lecture. Sophia, d’abord quelque peu énervée, avait ensuite ressenti une attirance particulière pour cet inconnu. Comment dire, elle aurait pu ne pas s’en soucier, mais en voyant ce jeune homme, et son air rempli de malice, elle eu alors l’envie de jouer un peu avec lui. Il lui avait demandé si elle était suédoise et elle avait tout simplement détourné le sujet en le provoquant un peu. Il semblait vouloir discuter, autant en profiter. Sophia demanda avec un ton très libéré s’il était venu pour la littérature, ou juste pour les femmes.

    « Hum… je dirai un peu des deux… »

    Sophia évitait de trop montrer qu’elle adorait déjà la tournure de la conversation, son expression resta donc neutre, même si ses yeux pétillants la trahissaient quelque peu. Elle le regarda saisir un livre entre ses mains, Emile Zola, un auteur dont avait déjà entendu parler Sophia. Il ne tarda pas à la questionner.

    « Savez-vous combien d'œuvres existent concernant les femmes ? »

    Sophia repensa alors à la conversation qu’elle avait eu tôt ce matin avec la miss Misleadin sur la passerelle. Elles avaient longuement discuté de la condition des femmes dans la société actuelle, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’était pas des plus idéales. Sophia se demanda s’il parlait de la place des femmes en société ou des femmes en général, dans les oeuvres fictives.. Il donna ensuite réponse à sa question.

    « Des centaines... voir même des milliers peut-être. C'est que les femmes inspirent beaucoup... »

    Devait-elle se sentir flattée en ce moment même? S’agissait-il d’un sous entendu pour lui faire comprendre qu’elle lui plaisait, en quelque sorte? Quoi qu’il en soit, Sophia fut ravie de cette réplique, une nouvelle fois cajoleuse. Quel genre d’homme pouvait-il bien être dans la vraie vie? Des tonnes de questions traversèrent l’esprit de la jeune femme. Elle fit un petit sourire en coin bref, ferma le livre qu’elle tenait et le reposa sur l’étagère.

    « C’est que vous insistez. Savez-vous que nombreux sont les hommes qui comme vous sont enjôleurs, mais qui n’en croient pas un mot? »

    Elle le sentit pris au dépourvu par cette question. Il semblait être quelqu’un de bien, à le regarder comme ça. Sophia essaya de le regarder de haut en bas assez discrètement. Il était grand, svelte et propre. Sophia le fixa à nouveau droit dans les yeux et se permit un petit sourire malin. Elle s’approcha de lui, jeta un oeil au livre qu’il venait de reposer sur l’étagère. Au bonheur des dames. Tout en caressant du bout du doigt la reliure du livre, elle s’adressa à l’étranger.

    « Il y a des femmes qui sont trop sérieuses pour profiter de la vie comme il se doit. D’autres sont, au contraire, constamment à la recherche du bonheur, de nouvelles sensations, de plaisir, au risque bien sûr de ne pas respecter tous ces principes de bonnes familles.. Que pensez-vous de celles-ci, monsieur? »

    Sophia s’amusait, elle croquait une nouvelle fois ce qui se présentait devant elle à pleines dents.
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Charlie L. Bradley
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MessageSujet: Re: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptyLun 13 Sep - 17:31

    Ah... l'amour. C'est bien là toute une philosophie. C'est qu'il est difficile de donner la définition exacte de ce mot. On peut facilement en expliquer les symptômes, mais sinon... Le jeune américain est un grand libertin lui aussi, mais pas Dom Juan pour autant. Non, il possède tout de même un certain respect envers les femmes et n'a pas pour mission de leur faire du mal, bien au contraire. Il n'a pas manqué de conquêtes durant ses petites escapades à droite à gauche mais rien de bien sérieux. Il est déjà tombé amoureux une seule et unique fois, voir deux. Mais cela doit faire quelques petites années qu'il n'a plus retrouvés ce sentiment. Certes, il y pense souvent comme ce n'est pas sa priorité non plus. Sachant que ce sentiment déboule quand on s'y attend le moins, par surprise. En attendant, autant croquer la vie à pleine dent. Il est jeune, en pleine forme... bon plus très riche, mais ce n'est pas le plus important. Autant faire et se faire plaisir quand on en a l'occasion.

    C'est vrai qu'en montant sur ce paquebot, il n'avait même encore songé au fait qu'il pourrait tomber sur de charmantes demoiselles. C'est exactement ce qui était en train de se produire. Le voilà en train de faire face à une belle demoiselle, au beau milieu d'une bibliothèque. Celle-ci attira immédiatement toute son attention ainsi que sa concentration. Comme un rayon de soleil au beau milieu d'une pièce sombre. Elle l'intéressait, il avait envie de lui parler, ne serait-se même pour entendre la mélodie de sa voix et attirer son regard sur lui. Il lança donc une première attaque quelque peu simplette, mais qui fonctionna à merveille. Il découvrit alors qu'en plus de sa beauté, elle avait du répondant. C'est qu'elle ne doit pas être aussi sage qu'elle en a l'air. Elle devait s'attendre à ce qu'il lâche l'affaire, mais non. Les hommes sont des chasseurs à la base, il n'allait certainement pas lâcher sa proie aussi rapidement. Surtout que là, elle était bien plus qu'une simple proie. Mais une charmante demoiselle. Ou madame si elle est mariée, mais espérons que non...

    Charlie tenta donc une nouvelle approche en s'inspirant d'une des œuvres d'Emile Zola. Apparemment, la belle blonde comprit rapidement le sous-entendu. Avait-il visé juste ? Il l'espérait. Bien sûr, il s'attendait déjà à une nouvelle riposte de la part de la belle. C'est que lui aussi commencer déjà à bien apprécier la tournure que prenait la conversation, voyant qu'elle n'hésitait pas à se prêter au jeu.

    « C’est que vous insistez. Savez-vous que nombreux sont les hommes qui comme vous sont enjôleurs, mais qui n’en croient pas un mot? »

    Effectivement, il fut quelque peu pris au dépourvu face à cette remarque mais n'en perdis pas pied pour autant. Il esquive tout de même un petit sourire, ne lâchant pas un instant son regard du sien. Se mettait-elle aussi à la provoquer ? La manière dont elle le disait laisse imaginer qu'elle doit en savoir quelque chose. Il haussa légèrement les épaules. Après tout, il ne se sentait pas vraiment visé par cette remarque n'étant pas du genre à gâcher sa salive pour dire quelque chose qu'il ne pense pas sincèrement. L'air particulièrement malicieuse, elle commença à se rapprocher de lui tout en posant ses beaux yeux saphir sur le livre qu'il venait de ranger sur l'étagère.

    « Il y a des femmes qui sont trop sérieuses pour profiter de la vie comme il se doit. D’autres sont, au contraire, constamment à la recherche du bonheur, de nouvelles sensations, de plaisir, au risque bien sûr de ne pas respecter tous ces principes de bonnes familles.. Que pensez-vous de celles-ci, monsieur ? »

    Haussant légèrement les sourcils en forme d'accent circonflexe, le jeune homme dévisagea délicatement la demoiselle à côté de lui. De là, il pouvait sentir son parfum. Parfum féminin très exquis, comme la plupart. La réponse à sa question était bien évidente pour lui.

    « Je pense qu'elles ont tout à fait raison. »

    Son sourire devint des plus malicieux. Quoi de pire qu'une femme trop sérieuse et qui n'a aucune envie de profiter de la vie. On a déjà bien suffisamment le temps d'être sérieux durant toute une vie alors que le plaisir est une chose qu'il faut saisir, tout comme la chance. Une chose à laquelle il faut profiter, car ça peut être tellement éphémère. Il tourna alors quelque peu sur lui-même afin de faire entièrement face à la belle inconnue.

    « Vous n'avez toujours pas répondu à ma question... ou ai-je fais l'erreur de me montrer bien trop indiscret à votre égard ? »

    Le regard de Charlie s'intensifia, entrant à son tour dans le jeu de la provocation. Il voulait tout de même avoir la confirmation de si elle était bien Suédoise ou non. Même si il mettrait sa main à couper que c'est bien le cas, mais bon sait-on jamais.
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MessageSujet: Re: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptyLun 13 Sep - 22:28




    Comment pouvait-elle autant défier ce qui lui avait été enseigné dans son enfance, dans son adolescence? Sophia avait toujours été ce genre d’enfant sage, curieuse, intelligente. Depuis sa plus petite jeunesse, elle avait toujours eu envie de profiter de la vie différemment de la majorité des autres enfants. Elle était docile mais elle n’avait jamais compris pourquoi parfois on la réprimandait alors qu’elle ne faisait que donner son avis ou alors juste parce qu’elle s’était amusée à triturer une grenouille en compagnie de son petit frère. A chaque fois, elle ne faisait rien de mal, vraiment. Aujourd’hui encore, en agissant de manière libertine avec un homme, Sophia ne se disait pas qu’elle agissait en mal. Après tout, elle semblait lui plaire, et lui, il avait ce petit quelque chose qui attirait notre jolie suédoise, qui lui donnait envie de jouer, de tester sa capacité à séduire, mine de rien. Le jeune homme appréciait lui aussi la situation. Il constatait à chaque nouvelle réplique que, en effet, Sophia avait du répondant. Mais lorsque la situation en valait la peine, Sophia n’hésitait pas à foncer, comme on a coutume de dire. Selon elle, elle n’avait rien à perdre. En l’occurrence, c’était le cas, elle ne le connaissait pas, elle ne l’avait jamais vu avant de venir dans cette bibliothèque et il serait difficile de le recroiser à nouveau vu l’ampleur du paquebot. A moins qu’ils ne se revoient… Mais allons bon, Sophia ne pensait pas à ça. Elle était trop captivée par ce qui lui arrivait. Elle n’était sur le bateau que depuis quelques heures et déjà, la voilà en train de papillonner avec un parfait inconnu. Pour l’instant, elle essayait de savoir à qui elle avait réellement affaire, en posant quelques petites questions révélatrices. Elle n’avait jamais été déçue encore. Son regard intense qui fixait le sien ne décontenançait pas encore Sophia, elle se maitrisait totalement et appréciait plutôt ça… En s’avançant vers lui doucement mais surement, Sophia avait baissé le regard un instant pour mieux le retrouver quelques secondes plus tard. Elle était curieuse de savoir ce qu’il pensait des femmes comme elles, qui n’avaient pas de réel but dans la vie, qui se laissaient guider par les envies. Qui avaient envie d’aventures, d’adrénaline, de renouveau. Car Sophia ne ressemblait certainement pas a la majorité des dames qui se trouvaient à bord du Titanic. Elle n’allait pas s’en vanter, même si ce choix de vie était selon elle le meilleur pour une jeune femme de son âge. Sophia respectait tout point de vue, toute décision… la tolérance et elle ne faisaient qu’un et cela n’allait pas changer de sitôt, cependant, personne n’aurait intérêt a se mettre en travers de son chemin.

    « Je pense qu'elles ont tout à fait raison. »

    En disant cela, il sourit de plus belle. Sophia osa se demander à quoi il pouvait bien penser. En tout cas, il avait l’air on ne peut plus d’accord, il était de toute manière jeune et son air aventurier rajouta au fait que Sophia ne pouvait lui faire que confiance. Ainsi, il savait maintenant avec quel genre de femme il parlait, et Sophia de même. Elle le regarda un instant, puis baissa à nouveau son regard lorsqu’il se tourna face à elle.

    « Vous n'avez toujours pas répondu à ma question... ou ai-je fais l'erreur de me montrer bien trop indiscret à votre égard ? »

    Oh, Sophia avait presque déjà oublié la question. Il lui sembla qu’il lui avait demandé ça plusieurs heures avant, étrangement. Elle remarqua qu’il avait un léger regard provoquant, puis il n’y avait pas eu que son regard, sa manière de parler aussi l’avait été. Les lèvres de la belle blonde se hissèrent à nouveau vers ses pommettes, délicatement. Ses yeux de biches pétillaient de plus belle. Elle s’approcha doucement du jeune homme, dans sa jolie robe blanche, et c’est en passant à ses côtés, frôlant presque sa chemise, qu’elle lui susurra ces mots.

    « Certainement pas. Tout à l’heure, j’aurais pu vous confirmer que j’étais en effet suédoise, mais là, je ne sais plus d’où je viens… ni vers quoi je me dirige. »

    Sa voix était assez aérienne, ces paroles auraient probablement pu provenir d’une chanson d’amour. Sophia divaguait clairement, elle ne s’en cachait pas. C’était lui qui lui faisait de l’effet, et la jeune femme avait ses manières bien à elle de le faire comprendre. Elle était désormais derrière lui, ils étaient dos a dos. Elle marchait lentement, le long des étagères…
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Charlie L. Bradley
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MessageSujet: Re: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptyMar 14 Sep - 19:37

    Un drôle de jeu était en train de se former entre les deux jeunes individus. Ils venaient tout juste de se rencontrer, ne se connaissaient pas le moins du monde avant de monter sur ce navire et avant de passer cette porte, et voilà qu'en quelques minutes la communication se fait plutôt bonne voir presque complice. Ce seraient-ils déjà connu dans un autre monde ? Personne ne le sait. Il y avait plusieurs méthode pour apprendre à faire connaissance avec quelqu'un, autre que le : "salut comment allez-vous ?". D'autant plus que Charlie n'était pas trop du genre à faire toujours comme les autres mais plus tourné vers l'original. Après, il suffit de tomber sur une personne roulant sur la même longueur d'onde et voilà se que ça peut donner. Il en fallait bien plus selon lui pour se forger un avis, un jugement sur une personne, mais là la jeune femme se dévoila quelque peu en faisant bien comprendre à Charlie qu'elle n'était pas le genre de femme trop sérieuse à n'en plus suivre ses envies, mais bien le contraire. Elle le captivait, l'intriguait, lui donnait envie d'en savoir toujours plus sur elle. Sans compter l'effet qu'elle lui faisait, elle ne le laissait pas indifférent. C'est possible de croiser des anges à n'importe quels instants de notre vie, mais vraiment quand on s'y attend le moins. En voici la preuve.

    Une chose est certaine, c'est qu'il n'était pas prêt de se lasser de ce petit jeu du chat et de la souris, et d'elle tout simplement. Ne pouvant pas lire dans son esprit, il n'était pas certain de savoir si c'était réciproque mais quelque chose lui dit que c'est certainement le cas. Quand une femme ne s'intéresse pas le moins du monde à vous, elle sait vite fait s'en débarrasser. Dans le cas présent, elle ne l'ignore pas mais répond très bien à ses attentes. Quand elle souriait, la ressemblance avec un ange était encore plus frappante, dans sa ravissante robe blanche et ses yeux de biches tout simplement irrésistible. Malgré tout, Charlie possède un grand sang froid et sait se faire désirer aussi. Il l'a laissa donc s'approcher de lui, le frôler légèrement, sans bouger mais ne lâchant pas pour autant l'emprise que son regard avait sur elle. L'a suivant des yeux et se laissant une nouvelle fois bercer par sa douce voix.

    « Certainement pas. Tout à l’heure, j’aurais pu vous confirmer que j’étais en effet suédoise, mais là, je ne sais plus d’où je viens… ni vers quoi je me dirige. »

    Que devait-il donc comprendre ? Réagissait-elle ainsi à cause de lui ? La belle demoiselle glissa dans son dos, se retrouvant ainsi tous les deux dos à dos durant un instant. Elle est donc bien suédoise. Un pays qu'il ne refuserait pas de découvrir, et qui doit déborder de charme tout comme elle. Sourire en coin, il se retourna doucement, scrutant les charmantes courbes de son dos. Il se mit à la suivre doucement, restant dans son dos. C'est avec un bon petit brin d'humour dans la voix qu'il lui susurra à son tour :

    « Auriez-vous des vertiges ? »

    Parlant évidemment d'agréables vertiges. A présent, une autre question bien plus intéressante lui vint en tête. Il fit alors en sorte de se rapprocher un peu plus d'elle, tout en scrutant innocemment les étagères des yeux.

    « Dites moi quel est votre nom ? »

    C'est vrai, il parle il parle depuis plusieurs minutes mais ne connait pas même son nom. Son regard se détourna vivement sur la droite, apercevant le documentaliste passer non loin d'eux. Fort heureusement, il semblait suffisamment occupé pour ne pas se préoccuper de leur bavardage.
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MessageSujet: Re: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptyMar 14 Sep - 21:25

    Sophia n’était pas prête de se lasser de ce jeu qui s’était instauré entre eux deux. C’est justement le fait qu’ils ne se connaissaient pas, qui rendait ce moment si délicieux selon la jeune femme. Elle pouvait ainsi déployer tous ses charmes, tout en subtilité comme elle savait si bien le faire. Elle avait beau taper dans les sentiments du jeune homme intentionnellement, elle n’était pas du genre à le faire vulgairement, sans état d’âme, comme beaucoup l’auraient fait. Elle tentait de se montrer féline et chaleureuse le plus possible, afin de viser droit au coeur de cet inconnu qui lui plaisait.. Sans trop se perdre dans son regard, Sophia essayait constamment de savoir ce qu’il pouvait bien penser d’elle et de son petit jeu de séduction. Rien que la posture du jeune homme et les intonations de sa voix trahissaient ses pensées, oh, Sophia ne le devina que trop. Et cela ne manquait pas de réchauffer son coeur et de l’encourager à continuer. Il n’y a même pas quelques heures, Sophia faisait ses adieux à sa meilleure amie, sa soeur de coeur sur les quais. Elles avaient toutes deux versé des larmes, de joie, mais surtout de tristesse. Sophia s’était demandé comment elle allait faire sans son amie Linn, comment elle allait pouvoir vivre chaque prochain jour sans pouvoir profiter de la compagnie de Linn. Puis cette dernière lui avait affectueusement dit, entre quelques larmes, qu’elle ne devrait pas s’en faire. Qu’elle rencontrerait rapidement des gens très intéressants avec lesquels elle se lierait sans aucun problème. Linn avait deviné juste, Sophia se plaisait déjà à profiter de cette nouvelle vie qui s’emparait d’elle. Elle était allègre et se sentait plus femme que jamais en cet instant, à la bibliothèque. Il est vrai que leur première rencontre, à elle et cet étranger, serait assez mémorable. Elle n’avait pas attendu avant de lui rentrer doucement dedans… Mais dans sa folie humaine, elle s’était sentie en confiance avec cet homme, elle avait eu envie de se lâcher, plus ou moins frugalement. Et elle y prenait un grand plaisir, sans rien faire de mal, alors pourquoi s’en priver ? La bibliothèque semblait parfaite pour leurs douces paroles, leurs regards enchanteurs et leurs délicats sourires… Que dire, à part qu’ils profitaient agréablement de leur jeunesse non-éternelle.

    Enfin, elle avait daigné répondre à sa question. Oui, elle était suédoise, et non, elle ne le trouvait pas indiscret, elle en demandait déjà trop à vrai dire…avant de poser les questions essentielles sur une personne. Mais n’est-ce pas une part du jeu de vouloir garder un peu de mystère…? Sophia appréciait la position qu’elle occupait dans le duo, car il ne semblait pas pouvoir résister sans apprendre les fondamentaux de la jeune femme. Et toujours de manière très suave. Sophia s’était avancée et l’avait frôlé de peu, de sorte que de nouveaux sens s’éveillent en lui. Elle ne faisait décidément rien au hasard, la belle. Lentement et avec sensualité, notre jeune suédoise flâna un peu plus loin, attendant ce que pourrait bien répondre le jeune homme. Lorsqu’elle tourna son visage vers quelques livres, dévoilant ainsi son profil, elle remarqua qu’il avançait lui aussi, se rapprochant un peu plus d’elle. Il l’avait presque rattrapée lorsqu’il se mit à parler.

    « Auriez-vous des vertiges ? »

    Cette once d’humour était séduisante, une nouvelle fois. Un petit sourire en coin se figea sur ses lèvres. Sophia pourrait perdre ses moyens à n’importe quel moment, elle aurait pu rougir aussi, mais elle se contenait pour le moment. Elle se retourna vers lui, avec un semblant de fierté et souleva légèrement son visage pour répondre.

    « L’océan n’est pas encore trop démonté, ainsi je peux vous assurer que non, monsieur. »

    Culottée, vous trouvez? Un peu, mais si elle s’était autorisé la franchise avec lui, le jeu aurait été moins drôle. La voilà qui souriait modestement à sa propre remarque, tandis qu’il s’approchait encore un peu plus d’elle. Elle pouvait sentir à nouveau cette odeur qui émanait de lui qui lui plaisait assez… Cette attitude qu’il adopta, en regardant innocemment les étagères pour demander en même temps comment elle s’appelait, amusa beaucoup Sophia, qui commençait à faire tourner cet anneau qu’elle avait autour de son annulaire appartenant auparavant à sa grand mère, lequel était à la fois d’une simplicité et d’une délicatesse qui plaisait énormément à Sophia. Ceci signifiait surement qu’elle s’interrogeait inconsciemment sur ce qui se passait actuellement avec cet homme. Elle le vit jeter un coup d’oeil un peu plus loin, probablement pour vérifier qu’on ne les surveillaient pas. Quand il reposa son regard sur elle, la jeune femme s’approcha légèrement de son visage.

    « Vous êtes bien curieux… et de très bonne compagnie aussi… dit-elle avec un sourire malicieux. Mon nom est Carlsson. Sophia Carlsson… »

    Ainsi, il semblait qu’elle s’était présentée à lui, désormais. Pourrait-elle tenir plus longtemps sans être à position égale avec lui, c’est-à-dire sans savoir son prénom, et d’où il venait? La réponse semblait évidente. Elle se tourna et plaqua son dos contre le mur, en le regardant.

    « A moi d’être curieuse, me permettez-vous ? Parlez-moi de vous, si vous le voulez…»

    Elle n’attendait désormais que ça.


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Charlie L. Bradley
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MessageSujet: Re: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptyMer 15 Sep - 3:16

    Il faut bien avouer qu'il est particulièrement difficile de trouver des femmes qui savent jouer à la perfection à ce genre de jeu. Ou de trouver une belle inconnue, quand on s'y attend pas, qui agit envers vous avec une telle complicité qu'on pourrait croire qu'elle est mentaliste. Tous deux ne se connaissaient absolument pas avant ses quelques minutes et pourtant une sorte de lien pas comme les autres semble se former petit à petit entre eux deux et sous leurs yeux. Charlie a bien eu l'occasion de tenter d'y jouer à ce jeu, mais c'est bien la première fois que ce jeu prend une autre tournure et qu'il y prend autant plaisir. Rien qu'en regardant cette jolie slave, il souhaiterait beaucoup que le temps s'arrête ou alors se retrouver enfermer dans une sorte de bulle uniquement avec elle.En montant à bord du Titanic, il n'avait pas douté un seul instant qu'il y resterait seul longtemps. Même si en temps normal ce n'est pas vraiment lui qui va vers les gens, il sait que ce sont souvent eux qui viennent à lui. Etant sociable, il ne refuse jamais l'occasion de faire une nouvelle connaissance. Mais là, présentement, tout est différent une fois encore. Cette fille a réussi à le déstabiliser, même s'il ne le démontre pas vraiment il sent que les mots sortant de sa bouche mais aussi son regard ont beaucoup de mal à cacher ses sentiments. De toute manière, il n'avait pas envie de s'en cacher. Et puis, belle et charmante comme elle est elle devait peut-être avoir l'habitude de faire tourner la tête à quelques hommes. Ou alors c'est qu'il y a plus d'aveugles que de clairs voyants.

    Le jeune homme tenta alors de jouer la carte de l'humour, domaine dans lequel il se débrouille plutôt bien mais qu'il sait user au bon moment sans trop d'exagération. Malgré le fait qu'il est l'air plus à l'aise qu'autre chose, comme chez tout homme normalement constitué quand il tombe sous le charme d'une femme, une petite boule de nerf prend place au niveau de l'estomac. Ressentant sans arrêt cette petite crainte de se planter, de ne pas plaire, de ne pas être à la hauteur de Ce qu'on voudrait être. Charlie surmonta ce stress au fil des secondes, ne cessant pas d'observer les réactions de la demoiselle. Tout semble bien fonctionner pour l'instant, pas de panique. Et une fois encore, la belle lui répondit avec un certain culot qui la rendait encore plus craquante qu'autre chose. Sa manière de l'appeler "monsieur" est particulièrement flatteur, mais surtout irrésistible. Le mystère fait en effet partit du jeu, mais il est vrai que la curiosité commence à prendre de plus en plus de terrain au fur et à mesure qu'il la regarde ou l'écoute. Il voulait connaître son nom. Il sait bien que par politesse et galanterie il aurait dû se présenter en premier mais c'est qu'il aime beaucoup jouer avec cette carte mystère. Carte qui semble bien fonctionner d'ailleurs. Elle finit à nouveau par lui faire face, rapprochant dangereusement son visage du sien.

    « Vous êtes bien curieux… et de très bonne compagnie aussi… Mon nom est Carlsson. Sophia Carlsson… »

    Le mot "tentation" était réellement présent dans ses pensées, mais il se devait de résister le plus possible. Même si la tâche se faisait de plus en plus difficile. Curieux, oh que oui... Alors, elle le considère donc bien comme une bonne compagnie. Charlie ne perdit pas un instant pour répondre à son tour à son chaleureux sourire, se perdant de plus en plus dans son regard.

    « Très enchanté de faire votre connaissance... Miss Carlsson. »

    Il rigola presque pour lui même à s'entendre parler, on aurait presque dit un homme de première classe, voyez-vous cela.

    « Et oui en effet, je suis un grand curieux... surtout quand je suis fasciné par quelque chose. »

    Le sourire du jeune homme devint plus malicieux, tout comme son regard. Il sentait que son interlocutrice commençait également par se faire ronger par la curiosité. Impression qui ne tarda pas à se confirmer d'ailleurs...

    « A moi d’être curieuse, me permettez-vous ? Parlez-moi de vous, si vous le voulez…»

    Elle se tourna et plaqua son dos contre le mur, en le regardant. Tandis que lui entama à quelques pas jusqu'à elle, afin de lui faire une nouvelle fois face. Un petit sourire, particulièrement taquin presque coquin se logea sur ses lèvres. Il hésitait à lui répondre. Pourquoi ne pas la faire un peu languir ?

    « Et si je n'en ai pas envie ? »

    Il bascula légèrement sa tête sur le côté, ne cessant de fixer la belle blonde. Evidemment, il ne faisait que l'embêter avec gentillesse bien sûr. Il baissa les yeux un instant, se mordillant légèrement la lèvre inférieure. Une fois son regard ténébreux à nouveau en contact avec le sien, il répondit enfin un peu plus sérieusement. Elle méritait bien quelques réponses aussi...

    « Je me nomme Charlie Bradley, et je ne suis pas suédois mais américain... »
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MessageSujet: Re: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptyMer 15 Sep - 12:27

    Allaient-ils parvenir à résister longtemps ainsi, à se tourner autour ? Comment se déroulerait la suite de cet entrevue? Sophia y prenait drôlement gout et elle ne souhaitait pas que ce petit entretien avec ce jeune homme prenne fin. Ou alors, elle espérait secrètement qu’ils se reverraient plus tard, par on ne sait quel moyen et surtout, on ne sait quelle raison, quoi que… Sophia se doutait bien, de toute manière, que autant elle que lui ne pourraient pas se dire au revoir d’une façon des plus communes après ce qui ce serait passé entre eux. Si cela s’avérait être le cas, ce serait rendre le jeu insupportable, à vrai dire. La jeune femme avait déjà agit de la sorte avec d’autres hommes, qui au premier abord semblaient intéressants, séduisants, mais qui par la suite s’étaient transformés en êtres misérables, machos, vulgaires et insensibles aux yeux de la belle suédoise. Elle se permettait alors de les jeter de son esprit ; de leur donner un faux nom, une fausse adresse et etc. Elle-même était tout ce qu’il a de plus sensible et réfléchie, ce genre d’homme ne lui convenait pas, et leur discussion n’était agréable que les premiers instants, aussi superficiels qu’eux d’ailleurs. Ce jour-là, avec cet étranger, Sophia ne ressentait pas du tout ça, au contraire. Elle était très intéressée par lui, son attitude, sa façon d’être l’attiraient. Tout autant que son apparence, son sourire, son regard. Un détail que regardait tout le temps Sophia chez un homme était les mains. Etrange me direz-vous ? Quoi qu’il en soit, elle ne pouvait pas s’empêcher d’y prêter une attention toute particulière, et les mains du bel inconnu plaisaient a la demoiselle. Ce qu’elle appréciait aussi chez lui était cette façon de parler avec malice, sans en dire trop. Contrairement à beaucoup d’hommes, il semblait plus intéressé par ce que pouvait lui dévoiler Sophia que par parler de lui. Certains en seraient déjà au chapitre 8 de leur superbe vie riche en choses dont on se fout éperdument lors d’une première conversation dans ce genre. Nos deux tourtereaux se contentaient d’aller à l’essentiel, laissant vaguer la curiosité qui émanait d’eux, petit à petit. Mine de rien, en se séduisant, ils apprenaient des choses sur l’un et l’autre. Cela prouvait bien que leur séduction n’était pas purement frivole.

    Dorénavant, il allait pouvoir l’appeler par son propre prénom, et il savait d’où elle venait. Elle s’était faite désirer la maligne, pour dévoiler ces informations aussi peu privées. Sophia l’avait qualifié de curieux, mais elle savait à quel point cela peut être frustrant de se rapprocher d’une personne sans connaitre son prénom. Et puis, c’était le minimum des renseignements qu’elle pouvait lui procurer, n’est-ce pas ? C’est d’ailleurs étonnant comme Sophia se sentit mise à nu lorsqu’elle lui dit cela. Comme je vous l’ai dit, elle ne se dévoilait pas, le plus souvent dans ces situations, avec des hommes, étant donné qu’elle sentait que cela ne mènerait a rien. Là, ce n’était pas pareil.. Il dit alors être enchanté de faire sa connaissance avec un air relativement hautain, mais avec une pointe d’humour, ce qui fit comprendre, même si elle s’en doutait déjà, qu’il ne devait pas être en 1ère classe. Cela la réjouissait, oui oui. Elle trouvait la majorité des hommes de 1ère classe assez ennuyeux, bien qu’extrêmement cultivés. Mais elle ne comptait pas s’ennuyer de ce jeune homme en face d’elle. Avec lui, elle fera surement d’autres choses que s’asseoir dans un fauteuil en cuir, un cigare à la main, en train de discuter des dernières affaires d’Etat. Non, bien heureusement, elle ne voulait pas de ça. Peu après, il avoua être curieux, particulièrement lorsqu’il était fasciné. Que pouvait-il dire de plus flatteur encore? Mais Sophia ne montra pas son étonnement. Après tout, elle l’avait cherché. Elle adopta plutôt son air curieux, car c’était son tour, de vouloir connaitre un peu mieux son interlocuteur. Une fois son dos contre le mur, Sophia plongea son regard dans le sien, tandis qu’il faisait quelques pas vers elle, avec son petit air amusé. Il semblait sûr de lui, mais était-ce vraiment le cas? Il hésita.

    « Et si je n'en ai pas envie ? »

    Ha, bien sûr. Elle aussi devait comprendre ce que c’était que de devoir patienter lorsqu’on a qu’une seule envie, savoir. Heureusement, la réponse ne se fit pas trop attendre. Sophia était alors captivée par son regard.

    « Je me nomme Charlie Bradley, et je ne suis pas suédois mais américain... »

    Sophia haussa rapidement ses sourcils d’étonnement lorsqu’il lui apprit qu’il était américain. Elle qui rêvait de connaitre l’Amérique et ses habitants… Comment voulez-vous que les européens à l’époque ne soient pas attirés par cette nouvelle civilisation grandissante? La voila servie. Avec un homme charmant qui plus est… Charlie Bradley. Elle aima de suite la consonance de son prénom et de son nom, cela sonnait en effet très américain. Laissant derrière elle la séduction, Sophia s’exclama.

    « Ah, je comprends désormais d’où vous vient cet accent si bizarre ! »

    Allez-y, moquez-vous, mais comprenez la aussi. Vous savez comme moi que l’accent américain est de loin différent de l’accent anglophone européen, lui encore divergeant selon le pays. Tout plein de choses se mirent à tournoyer dans son esprit. Charlie pourrait la renseigner sur l’Amérique, il pourrait lui dire quoi faire une fois là-bas, où aller, et bien d’autres choses… L’heure tournait, elle aussi. Un bonhomme vint leur annoncer que la bibliothèque ne tarderait pas a fermer ses portes. Sophia ne put s’empêcher de le qualifier de rabat-joie intérieurement. Elle se tourna à nouveau vers Charlie, et une question lui vint, oubliant ce que venait de dire le bibliothécaire.

    « Serais-je trop indiscrète si je vous demandais ce qui vous a amené en Europe, si jeune..? »
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Charlie L. Bradley
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MessageSujet: Re: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptyMer 15 Sep - 18:58

    Il y a des gens sur qui l'on tombe et sur lesquels on sait immédiatement s'il y aura une suite ou non. L'accord entre deux personnes peut s'avérer particulièrement important. Il faut dire aussi qu'avec le drôle de tempérament de Charlie, ça passe ou ça casse. Généralement il arrive facilement à cerner une personne. Et avec cette belle suédoise, il n'y voyait pas le néant au bout. Il ne s'imaginait pas un seul instant que cette conversation serait la dernière avec elle. Ou du moins, il l'espérait sincèrement. Ce n'est que le début après tout. C'est qu'il s'estime particulièrement heureux d'être tombé sur elle de cette façon au beau milieu d'une bibliothèque, car il est vrai qu'en pleine rue Dieu sait s'il aurait osé lui adresser la parole. Il ne sait pas encore à quelle classe elle appartient mais certainement pas à la troisième. Etant donné sa posture, le timbre de sa voix et ses goûts vestimentaires. Il ne porte aucun jugement particulier sur chacune des classes, mais il faut tout de même avouer que les femmes de premières classes sont particulièrement exigeantes, trop gâtées et hautaine. Certaine bien sûr, nous n'allons pas généraliser. Après, il ne reste plus qu'à espérer que la belle blonde n'ai pas la haine contre les dernières classes. Raison pour laquelle il n'est pas encore trop pressé d'arriver à ce stade de la discussion. La conversation qu'il entamait donc depuis quelques minutes avec la belle demoiselle lui plaisait au plus haut point. Il ne s'en laissait pas et ne voulait pas que cela cesse, ou alors à condition de l'a revoir au plus vite. La moindre réaction de la suédoise ne faisait qu'accroître son ambition à l'a séduire. Elle semblait apprécier, alors autant continuer.

    Enfin, petit à petit, ils s'échangèrent quelques indices les concernant. Il put donc enfin faire la connaissance de son nom ainsi que son origine. Sa curiosité n'était pas apaisée pour autant, voulant à présent l'a connaître encore mieux. Inutile de se mentir, Sophia lui plaît. Autant physiquement, même s'il ne craque pas sur un style précis de femme, que moralement. Jusque là, elle a tout pour l'attirer. Après comme tout le monde elle doit avoir quelques défauts, mais on peut très bien les aimer aussi. A son tour la jeune femme se montra curieuse, désirant également en savoir un peu plus sur son interlocuteur. Comme pour lui offrir une petite vengeance personnelle, il prit également son temps avant de lui offrir quelques réponses. Il finit donc par lui donner son nom et sa nationalité. Rapidement, il put lire sur le visage de la belle suédoise un peu d'étonnement. Est-se du fait qu'il soit américain ? C'est vrai qu'il est particulièrement fier de son origine et n'a pas manqué d'être quelque peu sollicité lorsqu'il vivait en Angleterre.

    « Ah, je comprends désormais d’où vous vient cet accent si bizarre ! »

    Un petit ricanement s'échappa alors d'entre ses lèvres suite à la remarque de Sophia. Un accent bizarre ? Peut-être oui, même s'il ne pouvait pas vraiment s'en rendre compte lui-même ayant toujours parlé ainsi et ne remarquant pas cela chez ses compatriotes. Venant d'elle, ça le fit particulièrement sourire. C'est vrai qu'il existe tellement d'accents différents dans le monde entier... Alors que son regard était toujours intensément figé dans celui de la belle demoiselle, le bibliothécaire vint jusqu'à eux afin de leur annoncer que la bibliothèque allait fermer d'un moment à l'autre. Charlie fit mine d'acquiescer sagement de sorte à ce que cet opportuniste bien élevé les lâche au plus vite. Mauvaise nouvelle... il n'avait pas envie de la quitter, il fallait faire l'usage d'une autre carte à jouer.

    « Serais-je trop indiscrète si je vous demandais ce qui vous a amené en Europe, si jeune... »

    Reposant son regard sur elle, il bloqua un instant sur ses dernières paroles. D'un côté, il fut particulièrement heureux de voir qu'elle semblait vouloir en savoir plus, mais était-ce une bonne idée de lui raconter aussi vite certaine partie de sa vie qui n'était pas des plus... sage. Il avait envie de lui répondre, ressentant déjà quelques difficultés à lui résister mais de l'autre autant user encore un peu de l'effet mystère. Voyant quelques personnes commençant à quitter les lieux, ils n'avaient plus beaucoup de temps devant eux. C'est donc d'une voix chaude et pétillante de charme qu'il lui lança :

    « Peut-être que je vous le direz si vous acceptez de me revoir ce soir ? »
    Un sourire pétillant de malice pris place sur les lèvres du jeune américain, venant de se jeter à l'eau. Il n'espérait qu'une seule chose, qu'elle accepte. Voyant le bibliothécaire leur faire signe de sortir, Charlie fit signe à Sophia de le suivre jusqu'à la sortie. Une fois fais, il lança quelques éclairs par le regard au responsable des lieux avant de se concentrer à nouveau sur la belle blonde. C'est vrai qu'il ne s'en rendit compte qu'une fois la question posée mais, peut-être est-elle déjà occupé ce soir ? Peut-être qu'elle a déjà un fiancé ? Tant pis... ce n'est que comme ça qu'il saura. Faisant à nouveau face à sa ravissante interlocutrice, il reprit doucement :

    « Sachez que je serai très heureux de vous revoir, Sophia. »
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Sophia L. Carlsson
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MessageSujet: Re: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptyMer 15 Sep - 22:39

    On pouvait apercevoir le bleu du ciel se brunir au travers des hublots, au fur et à mesure que les minutes passaient. Les gens qui étaient venus à la bibliothèque pour lire ou juste pour se reposer en profitant de l’ambiance paisible de la pièce commençaient à se lever, à ranger leur livre et à s’en aller, tandis que les aiguilles de l’horloge tournaient rapidement, trop rapidement pour Sophia et Charlie, qui ne voyaient pas l’heure défiler. Ils étaient désormais à l’extérieur de la bibliothèque. Dire qu’elle était venue pour lire. Lui aussi, très probablement. Et bien c’était raté ! Ils se sont trouvé quelque chose de beaucoup plus important apparemment, de plus concret, de plus réconfortant. Heureusement que la jeune femme avait daigné suivre son intuition, en levant son visage pour voir à qui pouvait bien appartenir cette odeur si délicate et masculine en même temps. Leurs regards s’étaient entrecroisés pour ne faire plus qu’un rayon de bon « feeling » comme on dirait. Elle avait apprécié la chaleur qui se dégageait des deux yeux bruns du jeune homme et son sourire l’avait séduite immédiatement. Et pendant une petite heure, ils avaient tout deux étaient pris dans l’engrenage de la séduction pour finalement laisser place à l’envie de connaitre l’autre.

    Ce jeune américain ravissait notre belle suédoise. Elle eut l’impression d’avoir un homme venu d’un tout autre monde en face d’elle. Comment dire, ils avaient été si proche en si peu de temps, et d’un seul coup, l’annonce de son pays d’origine créait une distance entre eux… Mais cette distance était qualifiée de magique dans l’esprit de Sophia. Pour elle, l’Amérique était un eldorado, et ce jour-là, elle rencontrait un être qui venait de cette eldorado, enfin, qui retournait dans son pays. Lui seul avait la richesse en cet instant de connaitre deux continents, deux civilisations bien différentes… Sophia eut envie de lui demander comment étaient les femmes américaines, si elles étaient élégantes, si elles étaient plus actives qu’en Europe, si elles se laissaient moins dicter par les hommes. Une question qui trottait dans son esprit se transforma rapidement en paroles. Pourquoi était-il venu en Europe? Pour voir de la famille? Pour une raison professionnelle? Ou plutôt personnelle… Hélas, elle ne pouvait pas avoir la réponse rien qu’en le regardant. Alors elle avait posé sa question, au risque qu’il la trouve trop curieuse. Après tout, elle ne s’en cachait pas, de ce vilain petit défaut. A la fois d’être trop curieuse, mais ça, on l’est tous plus ou moins, et à la fois de ne pas arriver à se retenir de poser les questions. Que voulez-vous, elle avait d’autres qualités inestimables. Lorsqu’elle eut posé sa question, elle vit que Charlie hésitait. Puis il se reprit aussitôt en usant de son charme.

    « Peut-être que je vous le direz si vous acceptez de me revoir ce soir ? »

    Et ce sourire encore… Sophia ne tarderait pas à succomber s’il ne cessait pas! Il avait posé cette question avec assurance, quand même. Et il semblait pressé qu’elle lui donne une réponse. Sophia imagina les deux cas. Si elle acceptait, elle le reverrait plus tard, Dieu sait où, ils discuteraient un peu plus sérieusement, ou peut-être que… Non voyons, Sophia ne pouvait pas penser à cela. Vilaine fille qui rougissait en pensant à la main du jeune américain sur la sienne, et à d’autres choses, toutes aussi douces. Elle se ressaisit en se redressant. Si elle refusait, il ne comprendrait pas, certainement. Ils ne se reverraient pas, ou alors ils pourraient, par hasard.. et alors, que se passerait-il ? Sophia n’eut pas le courage d’y penser ; il y avait tellement de monde à bord du Titanic, cela ne leur donnait pas beaucoup de chance de se retrouver…

    « Sachez que je serai très heureux de vous revoir, Sophia. »

    Sophia baissa un peu son regard. Elle aussi, le serait. Mais elle eut soudainement peur de ce dans quoi elle s’engageait, plus ou moins. Que ce passerait-il ? Pouvait-elle lui faire totalement confiance ? La jeune femme ne pouvait pas être certaine encore, mais ce qu’elle avait vu ce soir de Charlie lui plaisait entièrement. Et elle se sentirait stupide si elle n’acceptait pas de le revoir une nouvelle fois, pour approfondir le cas Charlie Bradley… Smile

    « Promettez-moi d’être sincère, et je vous reverrai ce soir », chuchota-t-elle, avec un minuscule sourire.
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Charlie L. Bradley
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MessageSujet: Re: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptyJeu 16 Sep - 2:25

    C'est incroyable comme le temps passe vite quand on passe du bon temps, et comme l'effet peut être inverse quand ce n'est pas le cas. Non pas qu'il y croit spécialement mais, on dirait que le hasard est en train de bien s'amuser aujourd'hui. Ayant certainement fais en sorte que tous deux se rencontrent. Elle semblait attirait par lui et de son côté c'était bel et bien réciproque. Il ne s'en cachait pas. Même s'il savait qu'il avait l'occasion de faire peut-être d'autres jolies rencontres sur ce navire, il avait comme l'impression de ne vouloir profiter que d'elle. C'est bien l'une des premières fois qu'il ressens un "feeling" aussi puissant en si peu de temps, en une toute petite heure. C'est qu'il a vraiment bien fait d'avoir la tête en l'air tout à l'heure, de ne pas avoir regardé devant lui afin de la bousculer et ensuite de croiser son regard. Mais ce qui était aussi fort dans cette histoire c'est que tout cela semblait fonctionner dans les deux sens. Elle est suédoise, il est américain. Quelle chance auraient-ils dû avoir pour se rencontrer s'ils ne s'étaient jamais croisés sur ce navire. Aucune chance, on peut le dire. Avec elle, il avait comme l'impression de ne plus avoir totalement le contrôle de lui-même. Jusque là, il n'y avait aucune manipulation ni le moindre mensonge. Il voulait absolument en savoir plus sur elle, la revoir, l'entendre à nouveau et sentir une nouvelle fois son parfum. Il ne voulait pas que cette fois soit la dernière fois. Son subconscient ne cessait de lui ordonner d'agir, de faire quelque chose au plus pour ne pas la laisser s'échapper pour ensuite le regretter amèrement durant on ne sait combien de temps. Il écouta alors cette petite voix au fond de lui et lui proposa, de manière assez impatient, de le retrouver dès ce soir. Il ne voulait pas paraître impatient mais sur le moment ce fut plus fort que lui. Aussitôt la proposition mise à plat, elle sembla y réfléchir. Le fait qu'elle ait besoin d'y réfléchir ne le dérangeait pas le moins du monde, c'est plutôt normal étant donné qu'ils ne se connaissent que depuis une heure. Charlie s'engageait peut-être dans un jeu dangereux, mais peu importe, il voulait prendre ce risque. Prendre des risques et faire face au danger, il sait ce que c'est. Il n'eut pas le temps encore de réfléchir à ce qu'ils pourraient bien faire ce soir, si elle accepte sa proposition, mais il aurait bien le temps d'y penser plus tard une fois la réponse donnée. Durant un instant, il se sentit un peu stupide de s'être montré aussi... direct. De toute manière, les dés sont jetés à présent, il n'avait plus qu'à attendre sa réaction.

    « Promettez-moi d’être sincère, et je vous reverrai ce soir »

    Intérieurement, le jeune américain sautait de joie comme un véritable gamin mais un simple petit sourire se figea sur ses lèvres en attendant. Acquiesçant doucement, il confirma :

    « N'ayez crainte, vous pouvez me faire confiance. »

    Une petite chose agaçait tout de même quelque peu Charlie. Le fait de devoir être sincère avec elle. Non pas qu'il est un menteur mais certaines histoires valent mieux d'être gardées secrètes. Il voulait la connaître, non pas la faire fuir. Il suffisait juste d'espérer qu'elle lui pose les bonnes questions. Dans tous les cas, il s'en fichait, du moment qu'il pouvait la retrouver. Cela lui convenait parfaitement. A présent, les voilà tous les deux seuls au beau milieu du couloir menant à la bibliothèque. Bibliothèque que le responsable ferma à clé sous leurs yeux. Charlie attendit que l'homme parte plus loin, avant de reposer toute son attention sur Sophia. Son regard l'a scruta un instant, toujours avec cette même intensité. Plus il admirait la jeune femme, plus elle avait le don de lui plaire, de l'attirer.

    « Alors disons... après le dîné, sur le pont B. Je vous y attendrai... »

    Le soleil commence déjà petit à petit à se coucher, s'apprêtant donc à laisser sa place à la Lune. Première nuit sur le Titanic et en très charmante compagnie. Jamais il n'aurait pensé à une chose pareil quelques jours auparavant...
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MessageSujet: Re: When Sweden meets America.   When Sweden meets America. EmptyJeu 16 Sep - 11:16

    En acceptant de revoir Charlie, Sophia s’aventurait dans l’inconnu. Elle ne savait pas du tout à quoi elle devrait s’attendre ce soir-là. Surement quelque chose d’agréable, mais de mystérieux. Linda, la mère de la jeune suédoise, lui disait tout le temps de ne rien accepter de la part des inconnus. Charlie et elle s’étaient donnés quelques informations primaires, mais il restait toujours plus ou moins un inconnu. Elle se doutait bien qu’il ne devait pas avoir de mauvaises intentions envers elle, mais tout le reste était-il à ce point sûr ? Encore une fois, Sophia ne pouvait pas le savoir rien qu’en regardant le beau visage de Charlie. Mais cette interrogation était présente tout de même, et c’est pourquoi elle lui demanda, avec sa petite voix cristalline, s’il serait sincère avec elle, auquel point, elle aimerait le revoir. Peu importe les intentions de Charlie à vrai dire, Sophia voulait absolument connaitre un peu mieux sa vie, maintenant qu’elle avait découvert l’essentiel. Il pouvait bien être un fugitif, ou un ex-prisonnier, Sophia ne s’en offusquerait presque pas… tant qu’il lui disait la vérité à son propos. Elle avait horreur des gens qui se cachaient de quelque chose avec elle. Elle qui était d’une nature tout a fait tolérante et indulgente à toujours rechercher le bon côté des gens, elle ne lâcherait pas quelqu’un sous prétexte d’un faux pas. S’il lui mentait, une partie de leur relation qui a si bien commencée serait alors basée sur le mensonge, ce qui est inacceptable et surtout non-voulu. Charlie lui demanda de me pas avoir peur, qu’elle pouvait lui faire confiance. Inutile de préciser que ces paroles rassurèrent Sophia, surtout la manière avec laquelle elles avaient été dites.

    Les jeunes Bradley et Carlsson furent ensuite témoin de la fermeture de la bibliothèque par le rabat-joie qui les avait presque jetés dehors quelques instants plus tôt. Il leur fit un petit sourire qui n’avait aucune chaleur et qui ne possédait aucune affection quel qu’elle soit. Oui, un beau sourire hypocrite. Avait-il appris ça des gens de 1ère classe ? Non parce que généralement, ils étaient tous forts pour les faux sourires et les faux semblants en général. Oh, pas tous, bien heureusement. Et c’est là que l’on reconnait les personnes humaines et respectueuses qu’apprécie fréquenter Sophia. Cette dernière reposa son regard dans celui de son compagnon.

    « Alors disons... après le dîné, sur le pont B. Je vous y attendrai.. »

    Elle imagina le contexte, il ferait frais mais ce serait idéal. L’océan à perte de vue, de nuit. Tout ça, ils le verraient dès la première nuit. Espérons qu’il n’y aura pas grand monde, mais surement que tous préféreront rester à l’intérieur pour parler entre eux autour d’une petite table où traineraient quelques tasses de café et quelques cendriers. Sophia et Charlie seraient tranquilles ainsi pour discuter. Sophia acquiesça d’un léger signe de tête. Puis elle s’approcha de l’oreille de Charlie.

    « N’oubliez pas de vous couvrir un peu, il fera surement froid dehors. »

    Puis, elle s’éloigna dans le couloir, un léger sourire aux lèvres. Elle se sentait tellement bien, après tout ce qui venait de se passer. C’était comme si elle avait des ailes qui ne demandaient qu’à s’envoler, mais la jeune femme voulait rester à terre. Elle pensait déjà au petit gilet qui lui permettrait de ne pas avoir trop froid sur le pont.


    Fin


    Suite :
    Promenades pont B


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